Alors, un peu plus de détails sur l’aventure, que dis-je, le défi sportif de cette fin d’été : Regina-Montréal en 16 jours.
Les pourquois:
- Pourquoi Regina? Parce que c’est là que je rends la voiture que j’ai utilisée sur le chantier de cette année, Riverhurst, en Saskatchewan.
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- Pourquoi 16 jours? Parce que Maman arrive le 18 Septembre à Montréal, que je veux l’accueillir et que je ne pourrai peut-être pas partir avant le 3 Septembre, ni surtout rouler plus de 200 par jour.
🤗
- Pourquoi c’est un défi sportif? Parce que je veux passer par l’île de Manitoulin et ça fait un détour, pour 3200 km au total. Donc 200 par jour en moyenne. Rythme déjà tenu sur 4 jours à peine, mais pas plus. Mais il faut y croire! (Cliquer sur l’image pour les détails.)
- Pourquoi maintenant? Parce qu’après ce sera plus difficile, parce que je suis loin donc autant en profiter. Et puis, la perspective désastreuse de rater la naissance de son fils est un bon coup de fouet, non?
Le comment:
Il n’y a pas l’embarras du choix du vélo pour ce voyage: je n’en ai emmené qu’un au chantier pour les aller-retours de vélo-boulot. Et comme je suis venu en avion, c’est avec mon Traveler’s Check, cette bécane dont le cadre peut se diviser en deux pour prendre l’avion incognito, que j’ai voyagé. Étant donné que mes trajets quotidiens sont sur des chemins de terre ici, j’ai adapté le vélo pour lui mettre des « gros » pneus, mais à part ça, c’est toujours le même.
200 par jour, pour que j’ai une chance de tenir ce rythme il faut que je sois relativement léger. Je suis donc sans porte-bagages, mais avec des sacoches de « bikepacking », ce mot à la mode qui m’énerve presque autant que « le running ». Le « bikepacking », c’est juste du cyclotourisme léger…
Bref. De toutes façons mon vélo est pas à la mode: il a trois plateaux, 9 pignons, et des freins sur jante.
Niveau légèreté, peut mieux faire: en l’occurence, c’est léger pour un équipage capable d’une nuit en autonomie par 2 degrés, mais on est loin du minimum autorisé par l’UCI quand même. Je dirais que tous pleins faits, on doit être pas loin des 25 kg.
![](https://cestqueduvelo.wordpress.com/wp-content/uploads/2021/08/wp-1630291582628.jpg?w=1024)
J’aime vraiment ce vélo. il roule comme un charme. Quelques détails techniques sur la machine en tant que telle, en attendant la traditionnelle liste d’équipement.
Surly Traveler’s Check | Défonce. |
Brooks B17 Imperial Narrow | Classique. |
Roue avant: Shutter Precision SV-9, Sapim Race, DTSwiss R460 (me semble), Continental TerraSpeed | La roue dynamo la plus légère de ma collection. Pneu de gravier qui va souffrir un peu sur l’asphalte transcanadien, mais bon. |
Roue arrière: Velocity, Continental TerraSpeed | La roue libre fait parfois des siennes mais depuis la dernière lubrification, rien à signaler. |
Garde-Boue B’Twin Riverside modifiés | Bavettes maison, bidouillages pour les monter sur ce cadre. |
Pédalier Dura-Ace 52-39-30 | Meilleur pédalier à jamais. |
Dérailleurs XTR 9 vitesses | Vintage et performant. |
Freins Cantilever Cane Creek RCX-5 (me semble) | Du mordant pour des leviers de route. |
Guidon Salsa Cowbell | Popire. |
Leviers Ultegra | Un peu tout niqués mais font encore l’affaire. |
Phare SON Edelux | Un peu obstrué par le pneu, la position de montage va peut-être changer. Éclaire comme pas deux. https://www.youtube.com/watch?v=X_hMZYDMps4 |
Feu arrière Busch&Müller | Un petit point rouge. |
Chargeur Sinewave Reactor | Pas sur la photo, arrive en retard, chargera les machins. |
De face. Elle est belle la dynamo! Bon compromis pour la sacoche de guidon, après essais. Allure du cockpit. Meilleur compromis pour pas être emmerdé avec le frein avant. Et au passage, une bonne vue de la patte de fixation de phare imprimée en 3D par mon collègue et bienfaiteur Jason. Merci l’ami, t’es un bon.
À suivre: les sacoches et leurs contenus.